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Bienvenue au Département d’anthropologie du Cégep John Abbott
L’anthropologie fait partie intégrante du programme de Sciences humaines du Cégep John Abbott. Les étudiantes et les étudiants de tous les programmes peuvent suivre des cours complémentaires en anthropologie médico-légale et en anthropologie médicale.
Sarah Bean, Sabrina Gloux, Elise Marianne Boer, Dario Guiducci et Robbyn Seller enseignent avec passion et proposent des cours d’anthropologie enrichissants dans un environnement d’apprentissage stimulant à une population étudiante diversifiée. En tant qu’anthropologues, notre travail est de comprendre et d’expliquer les cultures; nous remettons en question les idées reçues, nous aidons les étudiant(e)s à comprendre divers points de vue et nous réinterprétons les idées sous l’angle du relativisme culturel. Nous les aidons également à comprendre que bon nombre des pensées qui nous viennent « naturellement » sont en fait influencées par notre culture
L’anthropologie étant une discipline de terrain, notre corps enseignant a conçu des méthodes d’enseignement interactives qui offrent aux étudiant(e)s une expérience collégiale stimulante et dynamique. Beaucoup de nos cours sont axés sur la « pratique » et abordent différents domaines de l’anthropologie, et le département compte une importante collection d’artéfacts et de matériel ostéologique.
Où sommes-nous?
Le département d’anthropologie est situé au 3e étage du pavillon Herzberg, dans le local H-326, et sa collection se trouve dans la salle de préparation, au local H‑324. Tous les cours d’anthropologie ont lieu au local H-322.
Qu’est-ce que l’anthropologie?
L’anthropologie est, littéralement, l’étude de l’humanité. Cette discipline se situe aux frontières des sciences humaines, des lettres et de la biologie. L’anthropologie peut être définie comme l’étude de la nature humaine, de la société humaine et du passé de l’humanité. Certains anthropologues s’intéressent à nos origines en tant qu’espèce, tandis que d’autres cherchent à comprendre divers modes de vie contemporains, ou encore étudient le passé ou tentent de comprendre l’évolution de nos langues.
Nous adoptons une approche holistique pour mieux comprendre et représenter les réalités d’entités bioculturelles particulières. Autrement dit, nous tentons d’imbriquer tout ce que nous savons sur les êtres humains en nous appuyant sur les observations de nombreuses disciplines et sur les données que nous avons recueillies, et nous utilisons leurs caractéristiques clés et principes sous-jacents pour brosser un portrait global de la vie humaine. Notre but est de transmettre ce savoir d’une manière compréhensible et culturellement adaptée.
Les quatre sous-domaines de l’anthropologie
En Amérique du Nord, l’anthropologie est divisée en quatre grands sous-domaines. Bien que chacun des sous-domaines nécessite des compétences distinctes, ils comptent également un certain nombre de similitudes et de chevauchements.
Anthropologie physique ou biologique
Les anthropologues en biologie (ou en physique) considèrent les êtres humains comme des organismes biologiques. Nous nous intéressons à de nombreux aspects de la biologie humaine, y compris nos similitudes et nos différences avec d’autres organismes vivants. Certains d’entre nous étudient les primates (non humains), tandis que d’autres étudient les os et les dents fossilisés de nos premiers ancêtres, les variations génétiques au sein de différentes populations humaines ou les variations de la biologie du squelette humain. Et ce n’est pas tout…
Anthropologie culturelle
Les anthropologues culturels explorent comment les gens de différents endroits vivent et comprennent le monde qui les entoure. Nous examinons comment les variations des croyances et des comportements des membres de différents groupes culturels humains sont façonnées par la culture et des ensembles de comportements et d’idées que les êtres humains acquièrent au sein de leur société. Les connaissances que nous acquérons nous aident à comprendre les êtres humains dans une optique plus large.
Archéologie
Les archéologues sont en quelque sorte les anthropologues des cultures du passé. Nous étudions la culture humaine par l’analyse des éléments laissés par les sociétés qui nous ont précédés. Nos travaux nous permettent d’en apprendre beaucoup sur notre histoire, en particulier sur la préhistoire, et de combler le fossé entre le passé et notre présent.
Anthropologie linguistique
Les anthropologues en linguistique s’intéressent à l’étude des langues humaines et des systèmes de communication. Nous cherchons à comprendre les langues par rapport aux contextes culturels, évolutionnaires ou biologiques plus larges qui les ont vues naître. Nous nous intéressons aussi au lien étroit entre les langues et la façon dont nous, en tant qu’êtres humains, percevons le monde et interagissons. Pour nous, la langue et la communication constituent le fondement de la société et des cultures.
Anthropologie appliquée et pratique
Depuis quelques décennies, un nombre croissant d’anthropologues utilisent les méthodes et les observations de pratiquement tous les sous-domaines de l’anthropologie pour résoudre des problèmes et des enjeux du monde contemporain. Cette « boîte à outils » théorique et méthodologique les aide à comprendre et à expliquer les comportements sociaux, et l’anthropologie s’applique à tous les aspects de la vie humaine. L’emploi d’anthropologues en dehors des domaines de pratique traditionnels a créé de nouvelles spécialités dans le domaine de l’anthropologie, notamment l’écologie culturelle, l’anthropologie médicale, l’anthropologie médico-légale, l’écologie politique, l’anthropologie du développement durable et l’anthropologie de l’environnement. Les anthropologues travaillent dans un certain nombre de secteurs, et on les retrouve dans les collèges et universités, des organismes gouvernementaux, des ONG, des entreprises et des établissements de soins de santé et de services sociaux.
Pourquoi étudier l’anthropologie?
« L’anthropologie, c’est la science qui nous dit que les gens sont pareils dans le monde entier – sauf quand ils sont différents. »
– Nancy Banks-Smith
Étudier l’anthropologie, c’est s’ouvrir sur le monde et mieux comprendre le passé de l’humanité et son présent. Étudier l’anthropologie, c’est se comprendre par rapport aux autres et développer son esprit critique. Pourquoi faisons-nous ce que nous faisons? Pourquoi les autres font-ils ce qu’ils font? Quels facteurs influent sur nos gestes ou ceux des autres? En analysant des données anthropologiques, les étudiant(e)s acquièrent plusieurs compétences transférables, dont les suivantes :
- Acquérir des compétences claires et précises en tenue de dossiers et un souci du détail grâce à l’observation de comportements, d’artéfacts, de fossiles et d’os.
- Développer des compétences en lecture analytique et en pensée critique en évaluant et en analysant des données anthropologiques comme des comportements, des textes et des récits.
- Aiguiser sa sensibilité culturelle en s’exposant à des situations sociales et culturelles hors du commun, comme apprendre de nouvelles langues ou s’immerger dans un milieu culturel ou social « étranger » où les règles de communication et d’interaction sont différentes.
Grâce à leur vision d’ensemble, les étudiant(e)s en anthropologie peuvent trouver des solutions créatives aux problèmes rencontrés dans leur vie sociale et culturelle.
Transfert des connaissances en anthropologie
Ce n’est pas parce qu’on étudie l’anthropologie ou qu’on suit des cours d’anthropologie qu’on va devenir anthropologue. Les anthropologues et les étudiant(e)s en anthropologie s’intéressent aux personnes et surtout aux communautés, et cette approche est tout indiquée pour bien saisir le monde qui nous entoure. Les connaissances et les compétences en anthropologie permettent aux étudiant(e)s de poursuivre leurs études dans ce domaine ou de les appliquer à un autre domaine. La beauté de l’anthropologie, c’est qu’elle peut mener à d’autres carrières, dont, évidemment, les professions « axées sur les personnes », comme le travail social, les ressources humaines, le counseling, l’intervention et la résolution de conflits, la médiation, l’éducation, la bienfaisance et les ONG, la diplomatie, la fonction publique, la conservation, le tourisme ou le droit, pour n’en nommer que quelques-uns. Dans le contexte de mondialisation actuel, les compétences en traduction des cultures sont un atout important pour celles et ceux qui veulent intégrer un monde du commerce international où les frontières s’ouvrent de plus en plus.
Membres du département
Bean, Sarah
Enseignante514-457-6610, poste 5413
H-334
sarah.bean@johnabbott.qc.ca
Cours enseignés : Introduction to Anthropology; Human Evolution; Anthropology in the Museum; Evolution and Creationism; Understanding the Evolution-Creationism Controversy; Social Science Research Methods; et Integration in the Social Sciences.
Biographie : La passion pour l’anthropologie de Sarah Bean s’est éveillée lorsqu’elle a suivi des cours d’archéologie préhistorique et d’évolution humaine à l’Université McGill et fouillé un site néolithique du nord de la Finlande. Après avoir obtenu son baccalauréat en anthropologie et en histoire, elle a obtenu un certificat d’études supérieures en gestion et conservation muséales au Collège Sir Sandford Fleming, en Ontario. Son stage au Musée canadien des civilisations (renommé Musée canadien de l’histoire en 2013) a accru sa passion pour tout ce qui touche les musées et l’anthropologie. En 2008, Sarah s’est jointe au WOW Lab de l’Université McGill, un projet de recherche et développement en enseignement des sciences, où elle a contribué à la création d’activités d’enseignement de l’évolution pour les élèves du primaire et du secondaire. Elle est également devenue membre de l’Evolution Education Research Centre de l’Université McGill. Sarah a commencé sa maîtrise ès arts en anthropologie à l’Université McGill en 2009 et cherchait à découvrir comment l’évolution humaine était présentée dans les musées du Canada et comment les musées créationnistes abordaient l’origine humaine. Elle poursuit actuellement des études supérieures en enseignement collégial à l’Université de Sherbrooke.
Gloux, Sabrina
Enseignante, coordonnatrice et gestionnaire de la collection514-457-6610, poste 5117
H-334
sabrina.gloux@johnabbott.qc.ca
Cours enseignés :
En anthropologie : Introduction to Anthropology; The Anthropology of Violence and Conflict; Forensic Anthropology, Forensic Anthropology and Human Rights
En méthodes en sciences sociales : Introduction to Social Science, Quantitative Methods, et Integration in the Social Sciences
Biographie :
Sabrina Gloux est diplômée en anthropologie de l'Université de Montréal. Elle est spécialisée dans l'ostéologie humaine, la bioarchéologie et l'anatomie fonctionnelle. Ses recherches et son enseignement portent sur l'adaptation du squelette aux charges mécaniques, la reconstitution des activités passées, l'évolution humaine, l'anthropologie médico-légale, la violence et les conflits, ainsi que les droits de l'homme.
Sabrina enseigne au Cégep John Abbott depuis plus de 12 ans. Elle a également enseigné à l'Université de Montréal, notamment dans le cadre du cours Introduction à la variation biologique.
Sabrina a grandi aux quatre coins du monde, d'abord au Maroc, en France, en Norvège, mais aussi en Inde. Cette expérience l'a naturellement conduite vers l'anthropologie. Sabrina est arrivée à Montréal il y a maintenant 21 ans pour étudier l'anthropologie biologique. Au cours de ses recherches en bioarchéologie, Sabrina a eu l'occasion de continuer à voyager et à vivre dans différents pays; notamment à Albuquerque au Nouveau Mexique (USA), en Roumanie où elle a fondé et dirigé une école de fouilles universitaire pendant près de 5 ans, et au Portugal.
Intéressée par les sciences médico-légales et la biologie moléculaire, Sabrina a également obtenu des certifications en analyse d'ADN ancien au laboratoire de paléo-ADN de l'Université Lakehead (ON), ainsi qu'en criminalistique et en analyse de scènes de crime à l'Institut des hautes études en criminologie de Paris (France).
Fascinée depuis son plus jeune âge par les musées, en particulier les musées d'histoire naturelle et d'anthropologie, notamment le Musée d'histoire naturelle de Paris et le Musée de l'Homme à Paris qui ont profondément marqué son enfance, Sabrina a également suivi une formation en muséologie, avec un accent sur l'acquisition, la conservation et l'exposition des restes humains ainsi que tout ce qui a trait au rapatriement du patrimoine culturel. Dans le cadre de son enseignement, Sabrina met l'accent sur les aspects éthiques et inclusifs de la muséologie moderne, et réalise des projets d'exposition qui mettent l'accent sur l'inclusion des communautés sources.
Sabrina poursuit actuellement un doctorat en sciences biomédicales à l'Université du Québec à Trois-Rivières dont le sujet de recherche porte sur l'adaptation des attaches musculaires aux charges mécaniques. Sabrina travaille sur un modèle animal afin de mieux comprendre la biologie de l'os et sa réponse aux charges mécaniques dans le but d'améliorer nos connaissances dans le domaine et de mieux les utiliser dans des contextes archéologiques.
Guiducci, Dario
Enseignant514-457-6610, poste 5849
H-336
dario.guiducci@johnabbott.qc.ca
Cours enseignés
- En anthropologie : Introduction to Anthropology, Human Evolution, Archaeology of Early Civilizations [également connu sous le nom de First Civilizations], Archaeology of the Americas [également connu sous le nom de Native American Archaeology], Anthropology and Environment, Ancient Aliens and Other Strange Beliefs: Pseudoarchaeology, Understanding the Evolution Creationism Controversy
- En méthodes en sciences sociales : Introduction to Social Science, Research & Qualitative Methods, Quantitative Methods, Integration in the Social Sciences
Biographie
Montréalais d'origine, Dario visait une carrière en archéologie dès l'école secondaire. Son DEC en Histoire des civilisations du Collège Champlain St-Lambert l'a aidé à approfondir son appréciation de l'apprentissage lorsqu'il est guidé par des enseignant(e)s passionné(e)s [et des enseignant(e)s qui ne voient pas d'inconvénient à ce que le même étudiant suive tous les cours d'anthropologie offerts]. Dario a ensuite obtenu un baccalauréat ès arts avec spécialisation en anthropologie (avec une mineure en géographie) à l'Université McGill. Tout en complétant ce diplôme, il a fait ses premiers pas dans le domaine de l'archéologie, voyageant, effectuant des relevés et des fouilles au Québec, aux États-Unis et en Finlande (cette dernière année étant celle où le groupe de heavy métal finlandais Lordi a remporté le très convoité Concours Eurovision de la chanson).
Intrigué par les technologies émergentes, Dario a exploré les systèmes d'information géographique et s'est rendu à Londres, en Angleterre, pour y faire une maîtrise en SIG et analyse spatiale en archéologie [aujourd'hui appelé MSc Computational Archaeology : GIS, Data Science and Complexity] à l'Institut d'archéologie de l'University College London [UCL]. Après avoir obtenu son diplôme, il est retourné dans sa ville natale pour commencer un doctorat en anthropologie à l'Université de Montréal [UdeM], explorant des intérêts de recherche dans l'archéologie cognitive, la modélisation basée sur les agents et l'analyse des paysages par les SIG. En tant qu'étudiant au doctorat, Dario a enrichi son expérience de travail sur le terrain dans le centre de l'Espagne et a co-supervisé une école de fouilles durant deux ans à Verdun, au Québec, qui lui a ouvert les yeux sur les défis et la valeur de l'enseignement de la discipline qu'il aime le plus.
Bien que Dario ait laissé sa recherche de doctorat inachevée, les compétences et les relations qu'il a acquises en tant que membre du département ont alimenté son intérêt pour l'enseignement. Avant d'être embauché à John Abbott en 2018, Dario a donné des conférences à l'UdeM et à McGill. Dario continue de développer ses connaissances et sa pratique de l'enseignement en tant que boursier SALTISE [www.saltise.ca] et en suivant les cours du programme de maîtrise en enseignement Performa de l'Université de Sherbrooke. Vous pouvez le trouver sur certaines plateformes de médias sociaux, mais ne vous attendez pas à des messages fréquents. Il apprécie toujours les recommandations de nouveaux balados.
Holland, Ed
Faculty514-457-6610 ext. 5118
H-336
ed.holland@johnabbott.qc.ca
Courses taught: Introduction to Anthropology, First Civilizations, Human Evolution, Forensic Anthropology, and Integration in the Social Sciences (ISS)
Biographical information: Prof. Holland has been teaching at John Abbott College since 1975. He began his undergraduate studies in Molecular Biology and Art History at Pace University, and completed his BA in Anthropology at Brooklyn College of the City University of New York. His graduate studies in Anthropology include the University of Manitoba (MA) and McGill University (PhD Residency). He holds a Diploma in College Education from l’Université de Sherbrooke and has pursued post-graduate studies in History at Concordia University. He has continued his education in Forensic Anthropology through studies at Mercyhurst College and the University of Tennessee at Knoxville. His continuing research interests are in Forensic Anthropology and the Archaeology of the Northern Sonora Desert.
Seller, Robbyn
Enseignante514-457-6610, poste 5125
H-336
robbyn.seller@johnabbott.qc.ca
Cours enseignés : Introduction to Anthropology; Anthropology of Sports and Leisure; Anthropology and Environment; Medical Anthropology; Peoples of the World; Race & Racism; Human Evolution; Social Science Research Methods; et Integration in the Social Sciences.
Biographie : Robbyn Seller a commencé à enseigner l’anthropologie en 1996. Elle a obtenu un baccalauréat spécialisé en anthropologie avec mineure en linguistique à l’Université Concordia, ainsi qu’une maîtrise et un doctorat à l’Université McGill. Son mémoire de maîtrise comprenait une analyse des récits d’enfants des îles Salomon, axée sur l’urbanisation et la « créolisation » culturelle et linguistique. Dans le cadre de son doctorat, Robbyn a mené dans les Caraïbes des recherches sur les identités de genre et les relations dans le contexte de la décolonisation. Robbyn a travaillé comme boursière ou associée de recherche sur divers projets visant des populations immigrantes à Montréal; elle a notamment collaboré à une recherche sur la communication dans des situations interculturelles de soins de santé et une recherche participative en médecine familiale à l’Université McGill. Elle a également suivi un cours d’études supérieures en pédagogie de l’enseignement postsecondaire et plusieurs ateliers d’enseignement, et obtenu une bourse de recherche financée par les IRSC dans le cadre d’un programme de formation transdisciplinaire des chercheurs.
Cours
Pour obtenir la liste complète des cours offerts par le département d’anthropologie, veuillez consulter les sections Sciences humaines et Formation générale (cours complémentaires) sur la page Structure d’un programme.
Liens utiles sur l'anthropologie
Associations canadiennes
- Société canadienne d’anthropologie
- Association des Anthropologues du Québec
- The Canadian Association for Physical Anthropology
- Association canadienne d’archéologie
Associations américaines
- American Anthropological Association
- Society for American Archaeology
- American Association of Physical Anthropologists
- Paleoanthropology Society
- Paleopathology Association
Associations européennes
- European Anthropological Association
- Association européenne des anthropologues sociaux
- Association of Social Anthropologists of the UK and the Commonwealth
- Société d’anthropologie de Paris
- British Association for Biological Anthropology and Osteoarchaeology
Programmes universitaires en anthropologie au Canada
Programmes d’anthropologie à Montréal